Promenade du parc de Brabois

Une promenade de 2 kilomètres,
d’une durée de 1 à 2 heures, pour toute la famille

Itinéraire

Accès :  par l’Avenue Paul Muller en direction de Clairlieu

Prendre à gauche vers le Camping ; puis à nouveau à gauche vers le parking du parc.

A pied, descendre quelques dizaines de mètres et prendre à droite l’entrée du parc de Brabois .
Suivre l’allée en face entre la partie clôturée de la Truffière expérimentale (coté gauche) et le camping (à droite) (2).

Continuer tout droit vers le chateau de Brabois et l’éperon de Nancy pour contempler les chevaux (3) (possibilité de sortir vers la Faisanderie à Vandoeuvre)

Quitter ce lieu et par la premiere allée direction le nord, admirer les plantations du jardin Art Nouveau, ainsi que le bassin et son jet d’eau (en belle saison) ;puis le vaste panorama sur l’agglomération (4) depuis le Belvédère.
Le chemin passe alors successivement proximité du Belvédère situé à l’extrémité de la grande allée sud nord, de vestiges historiques (5); de plantation de fruitiers et d’un promontoire donnant sur une partie du village de Villers (6), avant de remonter vers l’entrée principale et la grille de départ.

A noter. une petite entrée se situe également derrière le lycée Stanislas ; rue Victor Grignand ( prendre entre le lycée et les immeubles (7).

Information

Cet ancien parc de chasse, situé sur la commune de Villers les Nancy, est la propriété de la CUGN (Communauté Urbaine du Grand Nancy). Il est en cours de réaménagement, suite à l’ouragan Lothar de 1999 qui l’a détruit à près de 90%.

1 Clairière du Montet
Nous sommes au croisement des deux allées principales qui structurent le parc :

  • celle du Montet sur laquelle nous venons de cheminer d’ouest en est mesure 400 m. Elle est bordée de tilleuls, avant de butter contre les limites du camping et du centre équestre autrefois parties intégrantes du parc.
  • vers le nord, c’est une double rangée de 70 hêtres qui mène à un belvédère.

2 La truffière
Ces deux hectares expérimentaux méritent un détour. Ils sont bien protégés par un double grillage enterré de façon à empêcher les dégâts des rongeurs et autres animaux attirés par ces « diamants noirs”. Un panneau donne toutes les explications nécessaires sur le pourquoi et le comment de cette culture étonnante qui met en symbiose arbres et champignons.
3 Brabois (château et dépendances)
Brabois existe comme ferme dès le XVe siècle. En 1536, c’est un fief (domaine noble). Au début du XVIIe siècle, un bâtiment en pierre est construit.
Dans la 2ème moitié du XVIIIe siècle, François Antoine de Barbarat de Mazinot, conseiller de Louis XVI, le transforme en un grand château. Il n’en reste plus, depuis 1805 que le modeste bâtiment actuellement visible. Des fouilles entreprises après la tempête de 1999 ont confirmé son existence et ses dimensions, en dévoilant ses soubassements.
L’ensemble de Brabois (château, parc, ferme et dépendances) est acheté en 1852 par François Pierson, maire de Villers dont les ascendants ne possédaient que le château. Sa famille deviendra les Pierson de Brabois qui vendent leur propriété à la ville de Nancy. En 1933, la société des courses acquiert la ferme et les terrains attenants. En 1947, le club hippique de l’Éperon de Nancy est créé. Après 1960 la Caisse d’Épargne achète le château St Fiacre et ses dépendances au NO du parc, tandis que le camping s’installe au SO.
En 1997, l’Éperon bénéficie de nouveaux espaces et de bâtiments neufs. Ainsi, petit à petit, la propriété s’est trouvée morcelée et les bâtiments sont pour la plupart en bien mauvais état. Le château et la ferme attendent d’être réhabilités (comme le colombier en 1990), après le réaménagement des 52 ha restants du parc qui constituent un joyau inestimable du patrimoine naturel des coteaux du Grand Nancy.

4 Belvédère promontoire
Dans un angle de vue d’environ 180°, du plus près au plus loin, du Nord au Sud, de gauche à droite, nous voyons, à nos pieds, l’ensemble du Jardin Botanique, la Chapelle et au dessus, l’ancien château du Montet. Au second plan, le bâtiment rond de la Faculté des Sciences, les buildings de Montet-Octroi, tous les logements de Vandoeuvre, et la tour des Nations. Plus loin, il y a la tour panoramique et le bâtiments de Nancy ville haute, (lieu dit le Haut- du-Lièvre, de Laxou, les gratte-ciel du centre gare, la Cathédrale. Encore plus loin, on distingue Malzéville et son plateau surmonté du relais de télévision éclairé, Dommartemont, la Butte Sainte Geneviève, puis Essey, Seichamps, Pulnoy. À droite de la butte, très loin, à 30 km, à vol d’oiseau, on aperçoit les éoliennes de Amelécourt et Fresnes-en-Saulnois, en Moselle.

5 Vestiges très anciens
Cette extrémité nord du parc a gardé des traces d’une occupation humaine protohistorique sous la forme d’un tumulus (amas de terre et de pierres couvrant des sépultures). Il est difficile à repérer aujourd’hui, mais des fouilles, au début du XXe siècle, ont permis d’y retrouver des ossements humains, des petits anneaux de bronze et des fragments de poterie datant de l’âge de fer au 1er millénaire av. JC. Ce site de promontoire est similaire à ceux de Ludres ou de Maxéville, à proximité de couches géologiques contenant le précieux minerai de fer.

6 Le village de Villers-lès-Nancy
Depuis ce promontoire aménagé et planté en son centre d’un cèdre du Liban, on voit le village de Villers et son église dont le clocher se détache sur l’écran de verdure du parc Mme de Graffigny. Il est niché au bas d’un coteau verdoyant parcouru à mi-pente par le sentier dit de « la justice », apprécié des promeneurs et des jardiniers.
Dans ce même cône de vue orienté vers le nord se succèdent Laxou, le Champ le Boeuf, le Haut du Lièvre, jusqu’à la ligne d’horizon du plateau de Malzéville, tandis qu’un peu plus à l’est on repère le centre de Nancy avec les tours proches de la gare et l’église St-Epvre.