Promenade de l’Asnée

Une promenade de 2 kilomètres au travers des jardins et ruisseaux, d’une durée de 40 minutes, pour toute la famille

Itinéraire

Départ : Départ : place du Souvenir (monument aux Morts).

Traverser la rue Charles Oudille et prendre, en face, la ruelle du Paquis.

Tourner au premier chemin à droite (la Platelle) (1), ensuite à gauche contre un grillage, et descendre entre deux rangées de grillage, tout droit, jusqu’à un passage allant sur la rue de Versigny, à droite. Le laisser et prendre à gauche, jusqu’au grillage du centre RTE (2).

à ce niveau (balisage), prendre à gauche en direction du ruisseau de l’Asnée, que l’on aperçoit à une cinquantaine de mètres.

Longer le ruisseau, sur le côté gauche, par un étroit passage assez glissant, jusqu’au croisement avec le sentier de Hardeval (3) et continuer tout droit.

Prendre un chemin, à gauche, tourner immédiatement à droite pour monter les escaliers menant en haut de la butte. Le ruisseau se voit en contrebas, à droite. Puis descendre jusqu’à l’ouvrage monumental de captage de la source du ruisseau (4).

Revenir sur ses pas en reprenant la butte (5) jusqu’au sentier goudronné de Hardeval. Prendre à gauche (6) la rue Charles Oudille jusqu’au point de départ.

Information

1 Virage ruelle du Pâquis
vue panoramique sur le vallon d’Hardeval, la forêt de Haye et la partie Nord-Nord-Ouest de Nancy (plateaux de Maxéville, Malzeville et vallée de la Meurthe).

Le « pâquis » était un pâturage, pouvant nourrir une vache pendant une année. La ruelle conduit à un ancien lieu-dit « le Grand Pâquis », situé le long du ruisseau de l’Asnée, proximité du domaine du même nom. Ce pâturage communal d’environ 3 hectares fut perdu par la communauté villaroise après la dure période de peste et de guerre de la1ère moitié du XVII’ siècle.

2 Le centre RTE
(Réseau de Transport d’Electricité, filiale d’EDF)
Construit de 1968 à 1971, le centre RTE fut complété par la tour hertzienne en 1992 : cette nouvelle structure de 60 mètres de haut et d’un diamètre de 4,10 mètres fut construite en 9 jours et 8 nuits, et décorée d’une fresque en trompe l’oeil de François GOUTIN.

Depuis 1994, ces bâtiments abritent le dispatching régional de RTE, dont les équipes veillent 24 heures sur 24 sur les lignes et les postes à haute tension d’une partie du Nord Est de la France (régions Lorraine, Alsace, Franche Comté, Bourgogne et une partie de Champagne Ardenne).

3 Hardeval, croisement avec le sentier
Ce sentier rural desservait l’ensemble des jardins et vergers villarois du vallon d’Hardeval. Cet ancien lieu-dit de Villers est cité dès 1298. Autrefois avec les maisons villageoises, en plus de l’étroit jardin à l’arrière, était attribué un jardin/verger plus vaste sur l’un ou l’autre des deux versants « penchants » du village.

Celui d’Hardeval, produisait un vin réputé de très bonne qualité. L’origine du mot Hardeval reste incertaine, quant à son préfixe : ardeus : brûlant, aridus sec ou arduus abrupt ?

4 L’Asnée et le captage
Lieu-dit mentionné à partir de 1491, dont le nom comme celui du ruisseau, vient sans doute de « l’aulnaie », lieu où poussent les aulnes, arbres qui aiment l’humidité.

Captage : entre la défaite de 1870 et le début du XX’ siècle, Nancy double de population, l’eau vient à manquer. De 1898 à 1906, d’énormes travaux sont entrepris pour capter les eaux souterraines du plateau de Haye. Les « eaux sauvages » ont traversé sur une centaine de mètres les calcaires poreux du Bajocien (-170 millions d’années, Jurassique moyen, ère Secondaire) puis ont rencontré la couche imperméable d’argile légèrement inclinée. Des galeries de plusieurs kilomètres, des puits, et ce réservoir lui-même relié par une conduite de 4 kilomètres à un réservoir de distribution, au bas de la rue de Boufflers sont construits.

Ce réseau dit de Hardeval, insuffisant en débit, sera remplacé en 1932 par le captage des eaux de la Moselle à Messein, et leur traitement dans l’usine Saint Charles de Vandoeuvre. Ce réseau fait aujourd’hui la joie des amateurs de spéléologie.

5 L’avenir du vallon d’Hardeval
Les jardins et vergers d’autrefois sont en partie redevenus des friches dans lesquelles les sentiers ont disparu. Une remise en état des cheminements serait très utile et permettrait à de nouveaux jardiniers ou aux amoureux du calme de ce beau vallon de combler leur passion.
Mais quel avenir si la Brabois Nord vient à être tracée ?

6 La rue Charles Oudille
Charles Oudille, maire apprécié de Villers entre 1919 et 1927, habitait chemin de Hardeval. Il a marqué de son empreinte les quelques dizaines de mètres qui restent à parcourir. C’est lui, avec son conseil, qui décide de faire ériger le monument aux morts inauguré en 1924, la même année que la nouvelle école, sous vos yeux, pour remplacer celle du 2 rue du Haut de la Taye devenue trop petite.

Depuis 2005, elle est devenue « Maison des Associations Roger Schoenstein ». Quelques façades de maisons gardent encore les traces du passé très commerçant de cette rue, principal axe de circulation entre Nancy et Maron.